Cimetière Sonore
Matériaux broyés, déversés, entrechoqués.
Le vacarme s’est effacé
pour laisser place au son léger de
la nature, celui du fleuve et du vent
qui vaguent entre les ruines. Les sons
vécus et imaginés confondent les
atmosphères passées et présentes du lieu.
L’os qui, calciné, entre dans la
composition de la céramique, revit
à travers la forme de l’anse qu’il a
formé. Tous deux ont une forme
sensiblement vivante et organique.
Une tige en tension, hors de chair, qui
évoque le sommeil de la matière.